Le polyamour est un concept intégrant la notion d'"amours multiples", de relations amoureuses avec de multiples partenaires.

Certains diront qu'avec les amants et les maitresses, cela existe depuis longtemps. Seulement dans le cas présent ce n'est plus caché, mais public et assumés. Il s'agit de relations plurielles officielles.

Dans son livre "Amours : Histoires des relations entre les hommes et les femmes", Jacques Attali parle du polyamour et de la la polyunion comme possible relation d'avenir côtoyant celle plus traditionnel du couple à deux, en expliquant que la monogamie est un concept judéo chrétien, et que mis à part l'inceste, et à des moments différents, les civilisations ont souvent autorisées tout les types de relation.
On sait que certains couples libertins vivent déjà dans cette idée, la femme d'untel partant par exemple en vacances avec le mari d'une telle autre.

L'idéal du polyamour est donc une vraie relation sentimentale, franche, honnête, assumée et reconnue avec plusieurs partenaires simultanés. Cela, un peu de la même manière qu'une personne peut avoir plusieurs relations amicales. Les personnes concernées se disent parfois polyamoureuses. Ceci impliquant d'être sans tabous, clair, sans jalousie et en accord avec soi-même, remettant en cause le principe traditionnelle de la monogamie. Les personnes concernées se disent parfois polyamoureuses.

Le terme est importé des pays anglophones où la prise de conscience semble plus vive, les francophones parlant souvent plus volontiers d' "amour libre" ou simplement de "non exclusivité".

A la différence du libertinage ou de l'échangisme qui a plutôt une version exclusivement sexuelle, le polyamour ajoute la notion de sentiment d'amour et de responsabilité sans se limiter à un seul partenaire, cela dans la franchise de ne pas cacher ce qui est vécu avec les autres partenaires.

Pour le philosophe Vincent Cespedes, les adeptes du polyamour tentent de penser en termes d'inclusion. c'est à dire que chaque partenaire s'ajoute et ne se substitue pas au(x) précédent(s), opposant ainsi la notion d'« inclusivisme » amoureux à celui l'"exclusivisme", que constitue celui de ne s'aimer qu'à deux. Les "encouplés", adeptes des relations traditionnelles laissent ainsi la place aux "intimes", dont les liens sexuels n'ont plus à être précisés ou officialisés. Le polyamour cesse ainsi d'être exclusif ou fusionnel pour laisser la place à la pluralité.